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5-6-7 décembre saint-germain-des-prés a l'aube de son millième noël, le plus vieux clocher de paris s'enchante et vous invite à remonter le temps. vendredi 20h30 - minuit samedi 10h30 - minuit dimanche 10h30 - 17h parcours spectacle en continu entrée gratuite admission toutes les 20 minutes pas de réservation saint-germain-des-prés fête ses 1000 ans les vendredi 5 (20h30-minuit), samedi 6 (10h30-minuit) et dimanche 7 (10h30-17h) décembre 2014, à l’aube de son millième noël, le plus vieux clocher de paris s’enchante et invite les parisiens à remonter le temps. -- -- espace presse le programme 4 décembre 4/12/2014, 20h30 dans l’église si saint-germain-des-prés m’était conté , lecture scénarisée de l’histoire de l’abbaye par le père bruno horaist. 4 et 5 décembre 4/12/2014 - 5/12/2014 colloque saint-germain-des-prés , 1000 ans d’une abbaye à paris à l’institut de france organisé par l’académie des inscriptions et belles-lettres. 5 décembre vendredi 5, de 20h30 à minuit la scénographie du millénaire 6 décembre samedi 6, de 10h30 à minuit la scénographie du millénaire 7 décembre dimanche 7, de 10h30 à 17h la scénographie du millénaire 7 décembre 7/12/2014, 18h dans l’église concert “noël sous le ciel de paris” coral stellarum de madrid. programme du concert en ligne 12 décembre 12/12/2014, 20h30 saint-symphorien vie monastique et société à saint-germain-des-prés autour de l’an mil. conférence par le père jean-robert armogathe. 14 décembre 14/12/2014, 10h dans l’église messe télévisée france 2 - le jour du seigneur. informations sur le spectacle le spectacle au milieu des chœurs, une cloche retentit : c'est l'histoire qui se donne rendez-vous à saint-germain-des-prés. des gardes suisses forment une haie d’honneur au son éclatant des trompettes tandis que sur la façade s’anime un théâtre d’ombres. alors, petits et grands pénètrent l’épais mystère d’un voyage dans le temps. de l’autre côté de ses lourdes portes, l’église est entièrement obscurcie. jour et nuit, c’est tout un écrin de pierre qui vacille au feu de 3 000 bougies. sur la voûte, les décors peints laissent place à un ciel piqué d’étoiles innombrables. le public entre en musique et découvre bientôt une succession de quatre tableaux mis en vie par près de 100 figurants. un scriptorium improvisé dans le bas-côté sud, une usine de salpêtre dans le nord, l’atelier d’un peintre, une forêt de sapins plantée dans le déambulatoire, des calders géants ou encore la terrasse d’un café imaginaire… mais l’histoire ne saurait à elle seule raconter saint-germain-des-prés et bientôt le formidable voyage au gré de la nuit des temps se fera "marche à l’etoile" car c’est l’histoire du millième noël de saint-germain-des-prés que l’on vous conte. entrée gratuite toutes les 20 minutes le vendredi de 20h30 à minuit, le samedi de 10h30 à minuit et le dimanche de 10h30 à 17h. pas de réservation possible. programmation musicale du parvis programmation des reconstitutions historiques une mise en scène proposée par charles mollet et servie par : reinald burki, chef de chœur renato hausleur, mise en lumière fabrice gilot, sculpteur william abello, décorateur coralie robert, architecte julie gelugne & denis colle, direction artistique histoire 543 viii-x 1014 xvii 1789 1794 1802 1843 2014 543 childebert décide de faire construire, sur la rive gauche de la seine, une basilique qui doit devenir sa nécropole et accueillir des reliques rapportées d’espagne : la tunique de saint vincent et un fragment de la vraie croix. c’est ainsi qu’aux portes de paris, au beau milieu des prés, germain d’autun, alors évêque de paris, fonde le monastère saint-vincent et sainte-croix pour desservir la basilique royale. germain mène une vie de prière et de prédication, il donne l’exemple d’une grande ascèse et d’une charité sans limite. 576 agé de 80 ans, l’évêque germain est rappelé à dieu. le roi chilpéric écrit de lui « germain était un homme apostolique, le père, le médecin, le pasteur de l’amour de son peuple. » bientôt canonisé, le monastère est rebaptisé saint-germain. viii-xe siècles la règle bénédictine, est introduite très tôt au monastère de saint-germain. elle repose sur la prière, le travail, qui est prière également, la conversion du cœur, l’obéissance au père abbé, pasteur de la communauté et enfin la stabilité qui implique la vie dans un lieu unique qu’est l’abbaye. entre le viiième et le xème siècle, l’abbaye de saint-germain est un pôle religieux réputé constitué d’une centaine de moines. en un temps où l’imprimerie n’existe pas encore, ces moines s’adonnent à la copie et à l’enluminure. ils fabriquent des psautiers et des évangéliaires qui circulent dans toute l’europe. le rayonnement intellectuel et moral du monastère est affirmé. la période sombre des incursions viking marque cependant durablement paris. le monastère est en ruine. 1014 au seuil de l’an mil pourtant, saint-germain-des-prés renaît de ses cendres sous l’impulsion de son nouvel abbé, le père morard. l’abbatiale est reconstruite et dotée de trois clochers monumentaux dont un seul nous parvient en héritage. c’est précisément ce clocher porche qui est achevé en 1014, année de la mort de l’abbé. il en est fait mention explicite dans son épitaphe. dès lors, l’abbaye s’agrandit et ne cesse de prospérer. son rayonnement va bien au-delà des prés et du bourg. la vaste et précieuse bibliothèque des moines devient accessible aux savants du dehors. la sorbonne s’installe à proximité du bourg, les moines font vivre une foire très courue, l’abbaye attire de nombreux habitants et devient peu à peu, un centre économique important. dans les années qui suivent, de nombreux bâtiments sont endommagés, les précieux ouvrages de la bibliothèque sont dispersés et les tombeaux des rois mérovingiens détruits. xvii en 1618, les bénédictins de france se réorganisent. au monastère des blancs manteaux à paris, est créée une congrégation qui se place sous la protection de saint maur, disciple de saint benoît. dom grégoire tarisse, son supérieur général, transfère son gouvernement à saint-germain-des-prés en 1631. l’école historique et critique des mauristes repose sur un travail et une recherche organisée. elle a produit un nombre important d’ouvrage d’érudition dont la valeur est permanente. on compte quelques 220 auteurs et plus de 700 ouvrages. a saint-germain-des-prés, siège puissant de la congrégation, dom mabillon et dom montfaucon laissent en héritage des écrits, des recherches et des méthodes encore enseignées à l’ecole de chartes. dom mabillon codifie ainsi les règles de la méthode historique moderne. dans son ouvrage de re diplomatica publié en 1680, il explique comment vérifier l’authenticité des parchemins, des sceaux, chartes et diplômes du haut moyen Âge. dom montfaucon oriente ses travaux sur le monde grec. il publie en 1719 l’antiquité expliquée. on lui doit un nombre considérable de dessins de l’antiquité. beaucoup de moines s’intéressent aussi à l’histoire des civilisations. descartes, philosophe, mathématicien et physicien, auteur du discours de la méthode décède à stockholm en 1650. il est inhumé à l’abbaye sainte-geneviève détruite à la révolution. ses cendres sont alors apportées en 1819 à saint-germain-des-prés pour être déposées à côté de celles de mabillon et montfaucon. ces trois hommes se retrouvent dans leur soif de comprendre l’histoire et la science, dans leur méthode au service d’une quête infinie : celle de la vérité sous ses multiples facettes. 1789 la révolution gronde aux portes de l’abbaye aux trois clochers. les ordres monastiques sont dissous en 1790. les moines expulsés du monastère millénaire. dom ambroise chevreux, le dernier supérieur général de la congrégation et les moines réfractaires sont massacrés au couvent des carmes le 2 septembre 1790. ce même jour, de nombreux prêtres réfractaires et encore des laïques détenus à la prison de l’abbaye, sont également mis à mort sans jugement sur le parvis de l’église par des grou